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THE POTATO SOUFFLE, court-métrage complet
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Journal tenu depuis mi-janvier. Plus d'informations dans mon journal de bord.
Le protagoniste tente en vain de réaliser un soufflé aux patates et va finalement en commander un au restaurant, qui n'a pas plus de succès.
Team:
Tim Winkelmann (PL), 2856 Boécourt (JU)
Typ:
Freizeitprojekt
Kategorie:
Audio/Video
Alterskategorie:
Seniors (17- bis 20-Jährige)
Awards:
FANTOCHE Bester Animationsfilm
Honorary Mention
Community Award
Ausführliche Projektbeschreibung
Synopsis
Il est midi, le protagoniste est sur une application de steaming et il a faim.
Il aperçoit une annonce pour une vidéo apprenant à cuisiner un soufflé aux patates facilement.
Il clique sur la vidéo et voit les ingrédients nécessaires, qu'il possède.
Il saute du fauteuil et s'en va en cuisine. Il suit le tutoriel "à la lettre" en faisant tout de travers et se retrouve avec un soufflé cramé et immangeable.
Il claque la porte et va au restaurant. Il commande au serveur le même soufflé aux patates qu’il a tenté de préparer.
Le protagoniste se détend dans sa chaise en attendant.
Soudainement, des flammes sortent de la cuisine derrière lui. Les cuisiniers du restaurants n’ont pas plus de succès à réaliser le soufflé.
Conclusion
Cette animation caricature le fait que "c'est toujours simple dans les pubs", et tourne au ridicule les erreurs classiques des débutants en cuisine.
Toute personne ayant tenté de cuisiner se retrouvera dans les erreurs réalisées par le protagoniste, dont la plupart sont subtilement cachées.
Les personnes attentives auront remarqué que dans l'introduction, il est écrit que l'auteur du film est "Scott", et non "Tim".
C'est bel et bien moi, il s'agit là de mon second prénom, que je préfère utiliser, surtout lors de mes créations multimédia.
Le titre du film contient volontairement une erreur.
La vrai phrase serait : "THE POTATOES SOUFFLE", mais cela rend moins bien à l'oral et c'est pourquoi j'ai décidé de nommer le film "THE POTATO SOUFFLE", le soufflé aux patates mais avec une seule patate, en somme.
Informationen zu den verwendeten Technologien:
Technologies
« THE POTATO SOUFFLE » est un film d’animation 3D, rendu avec des technologies avancées de ray-tracing.
Matériaux
Malgré le côté « cartoon » des personnages, la plupart des éléments du décors utilisent des matériaux imitant la réalité en terme de réaction à la lumière, ce qui crée une ambiance unique.
Le sol, la patate, le plan de travail et quelques autres éléments utilisent des textures 2D projetées sur les modèles 3D, le « Texture Mapping », mais pour la plupart des éléments, un simple matériau de couleur unie a été appliqué pour garder un style simple et cartoon.
Certaines surfaces utilisent des textures procédurales, qui résultent de calculs mathématiques, et non d’images composées d'un nombre fini de pixels, afin d’ajouter un peu de variation.
Simulations physiques
J’ai dû réaliser différentes simulations physiques pour ce film, incluant :
- des vêtements
- de l’eau
- du feu
Les vêtements (principalement le tablier) n’ont pas été simulés pour chaque scène, car cela aurait été compliqué à contrôler.
A la place, j’ai utilisé la même méthode que pour faire bouger le personnage, en « accrochant » des points spécifiques du tissu à l’ossature du personnage, les faisant ainsi bouger ensemble.
Cette méthode a ses limites, mais elles n’ont pas été atteintes durant ce film.
Pour les scènes où le tablier est secoué ou jeté, je m’en suis remis aux outils de simulation de tissu de mon logiciel.
Pour ce qui est de l’eau, la simulation était courte et compliquée à maîtriser en utilisant les outils de simulation de liquide de mon logiciel. J’ai donc décidé de la faire « à l’ancienne », et de déformer moi-même un objet solide afin de réaliser exactement ce dont j’avais besoin.
Et enfin le feu. Je n’avais pas besoin d’avoir beaucoup de contrôle dessus, j’ai donc utilisé les outils disponibles dans le logiciel, et utilisé des forces (du vent, de la turbulence) pour le guider là où je le souhaitais.
Je n'ai pas pu abuser de cette simulation, car même si elle est plutôt rapide à calculer, elle est très lente à rendre sous forme d'image.
Logiciels
Mon logiciel principale est Blender (https://blender.org), qui me sert à modéliser les personnages et le décors, animer ceux-ci, générer des simulations diverses, effectuer le rendu, via son moteur de rendu Cycles, qui est très puissant, le montage et même la composition.
J’utilise différents addon avec ce logiciel, le meilleur d’entre eux étant « Filmic ». De base, Blender ne possède pas une gestion des couleurs digne de l’industrie dans laquelle il est. Cet addon ajoute un mode de couleur rendant les images générées beaucoup plus maniables et réalistes.
Pour ce qui est de l’édition de textures, j’utilise Gimp (https://gimp.org). Je n’en ai pas eu beaucoup besoin pour ce film.
Pour la partie design, par exemple les miniatures de vidéo, ou les crédits, j’utilise Inkscape (https://inkscape.org), qui est un logiciel de création d’images vectorielles.
Pour réaliser des story-board numériques, j’ai utilisé Krita (https://krita.org). Je ne suis pas très bon en dessin et de ce fait ne l’ai pas beaucoup employé, mais il permet de dessiner tout et n’importe quoi.
J’ai également utilisé Manuskript (http://www.theologeek.ch/manuskript) pour la première fois, qui permet de structurer une histoire, son scénario, ses lieux et personnages.
Est-ce que j’ai mentionné que tous ces logiciels étaient gratuits et open-source ? Ils le sont ! Et ils sont tous disponibles sur une plateforme gratuite et open-source : Linux !
J’ai travaillé uniquement sous Ubuntu 16.04 pour réaliser ce film.
J’ai gardé un logiciel pour la fin, car il n’est pas gratuit et c’est dommage, mais j’ai pu l’utiliser gratuitement avec une licence étudiant : Substance Painter (https://www.allegorithmic.com/products/substance-painter). C’est un logiciel de création de texture que j’ai utilisé pour la première fois pour le visage du protagoniste.
Afin de réaliser les rendus des différentes scènes lorsque j'étais à l'école, j'ai développé un script en Python et Bash capable de tenir une liste des scènes à rendre et de les générer à la suite automatiquement, de la manière la plus optimale, en répartissant les charges sur mes différent cartes graphiques.
Ainsi, lorsqu'une scène était prête, je l'ajoutais à la liste, puis, le matin, je lançais le script et partais à l'école.
Ce projet est disponible sur Github. https://github.com/ScottishCyclops/DistributedBlend.
La maison dans laquelle j'habite possède des panneaux solaires, il était donc essentiel pour moi de faire mes rendus durant la journée et non durant la nuit, afin d'économiser au plus l'électricité "sale".
Matériel
Le travail que je réalise est rendu possible grâce à des cartes graphiques généralement utilisées pour les jeux-vidéos.
C’est pourquoi j’ai investi dans un ordinateur personnalisé comportant quatre cartes graphiques haut de gamme, afin de pouvoir générer mes images dans une meilleure qualité et en moins de temps qu'avec un ordinateur standard.
Grâce à ce matériel, j'ai pu booster l'aspect visuel de mon film, tout en restant en dessous des 3 minutes de rendu par image, sauf pour les scènes incluant des simulations de feu, qui ont pris jusqu'à 30 minutes pour générer une seule image.
Étant un grand fan de matériel informatique, je me tiens à jour dans ce domaine et souhaite en profiter pour faire passer un message : si vous comptez acheter du matériel pour faire du rendu 3D, ne considérez pas les cartes « professionnels » (Quadro, FirePro, Tesla, …). Leurs prix sont très (trop) élevés, et les cartes orientées « gaming » sont une valeur bien plus sûre.
Informationen zur Organisation der Teamarbeit
J’apprécie le travail de groupe, mais jusqu’à présent, lorsqu’il s’agit de films, j’ai toujours travaillé en solo.
Je tiens à remercier mon frère Clark, qui a réalisé les quelques miniatures de vidéos visibles lorsque le protagoniste parcours la plateforme de streaming. Je manquais de temps, et il s’est proposé pour créer quelques images inspirées des vidéos tendances de nos jours.
Je remercie également toute ma famille, mes amis ainsi que mes professeurs, qui m’ont donné des retours essentiels à l’amélioration de mon film.
Informationen zu den verwendeten Grafiken, Fotos, Sounds, Videos etc.
Modèles 3D
N’ayant pas beaucoup de temps à passer sur la modélisation et cette discipline n’étant pas ma favorite, j’ai utilisé beaucoup de modèles 3D disponibles sur http://www.blendswap.com/ qui sont dans le domaine publique, ou sous licence CC BY (https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/).
J’ai recréé moi-même les matériaux de ces différents objets, pour qu’ils soient en concordance avec le style de mon film et mes méthodes.
J’ai aménagé les décors moi-même, en utilisant des modèles décrits ci-dessus ainsi que des modèles créés par mes soins.
Tout ce qui est utilisé dans le film a été à un certain point adapté par moi-même, car je suis légèrement maniaque et aime travailler avec des modèles qui sont réalisés d’une certaine manière.
Textures
Les textures que j’ai utilisées proviennent de plusieurs endroits :
- Certaines textures étaient incluses avec des modèles 3D, sous la même licence que ces derniers.
- Les images utilisées pour les miniatures sont des photos disponibles dans le domaine libre provenant de https://pixabay.com/
- Les textures de bois proviennent de https://www.poliigon.com
Références
Afin de modéliser certains objets, comme la râpe à fromage, ou encore d’animer certaines scènes comme la sortie du canapé, j’ai utilisé des photos et vidéos capturées par moi-même.
Musique
La musique provient de l’énorme bibliothèques de musiques de Kevin MacLeod qui sont toutes sous licence CC BY.
Bruitages
Les bruitages proviennent de http://www.freesfx.co.uk/sfx/, ou encore http://www.sound-fishing.net/, et certains ont été enregistrés par moi-même.
Crédits
Models from Blendswap under CC BY licence
"Low poly Keyboard" by NossMeiger
"Salt & Pepper" by YellowPanda
"Seen in a Restaurant" by oldtimer
"Restaurant Scene" by oldtimer
"The White Room" by Jay-Artist
"Clock Rigged" by ragstorich
"Laptop" by DennisH2010
"Street" by aleluq100
"Country-Kitchen Cycles" by Jay-Artist
Music under CC BY licence
Kevin MacLeod - https://incompetech.com/
Tagebuch der Projektarbeit
Préambule
Avant toute chose, je souhaite expliquer un terme que je vais beaucoup employer dans ce journal de bord.
Un rendu : c’est le terme qui est utilisé pour définir l’image créée par l’ordinateur à partir d’une scène d’animation. Y est associé le verbe rendre, qui représente l’action de demander à l’ordinateur de créer l’image.
Journal
J'ai tout d'abord imaginé différentes idées autour d'un thème commun : tourner au ridicule une situation clichée.
J’ai terminé d’écrire mon idée globale pour ce film le 4 novembre 2016. Comparé aux années précédentes, j'ai cette fois eu la bonne idée de noter cette date importante.
Le scénario n'était au début qu'une suite non ordonnée d'idées à caricaturer en cuisine.
Au final, voici ce qui en est ressortit :
Quelqu'un essaie de faire à manger en regardant un tutoriel, il fait tout de travers, va commander le même plat au restaurant où les cuisiniers ne font pas mieux.
L'idée de base n'a plus changé après coup, mais les péripéties se sont, elles, affinées.
Durant le mois de novembre, j'ai commencé à chercher quelles techniques j'allais employer. Je souhaitais utiliser toute la puissance que mon ordinateur pourrait me procurer, et j'ai ainsi opté pour un style de rendu photo-réaliste, tout en gardant le design des personnages très cartoon.
J'ai commencé à dessiner le story-board sur papier pendant le temps libre que j'avais à l'école, dans un cahier inutilisé. Je souhaitais sortir de ma zone de confort et tenter de réaliser le story-board sur ordinateur cette fois-ci, mais je n'avais tout simplement pas le temps. Lorsque j'avais accès à un ordinateur sur lequel je pouvais dessiner, j'avais de meilleures choses à faire.
Au milieu du mois de janvier, ma mère commençait à s’inquiéter du temps qu’il me restait pour réaliser ce film. A ce stade, je n'avais même pas fini le personnage principal, ni même entamé les décors.
Pour la rassurer, et pour m'aider à avancer, j'ai décidé de commencer à tenir un journal de travail, avec des échéances pour différentes tâches :
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Personnages
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Décors
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Objets
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Animation
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Rendu
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Montage
Je suis très content de moi, car chacun de ces délais a été respecté. J'ai travaillé à coup de 1-2 heures par jour en semaine, et 3-6 heures par jour le week-end.
Mon journal de travail a été rendu en annexe de ce projet. Veuillez noter que les heures ne sont que des approximations et que les heures de rendu ne sont pas comptées.
Conformément à mon planning, j'ai terminé les personnages le 1er février 2017.
J'avais ensuite 9 jours pour réaliser les décors avant la semaine blanche, que je comptais consacrer le plus possible à l'animation, la partie qui prendrait le plus de temps.
Malheureusement, je suis tombé malade le 6 février, et je n'ai pu travailler durant les 5 jours qui ont suivi, ce qui a limité le temps que j'ai pu consacrer aux décors.
Comme prévu, j'ai réalisé les différents objets durant le début de la semaine blanche, reprenant principalement des modèles dans le domaine libre et les adaptant à mes besoins.
Le premier jour durant lequel j'étais sensé animer, je n'étais pas dans un état favorable. Je n'avais tout simplement pas envie d'animer ce jour là. Afin d'utiliser mon temps de manière utile, j'ai décidé de coder des scripts me permettant de simplifier les rendus que j'aurais à réaliser plus tard.
Ces scripts me permettent de tenir une liste des scènes à rendre, puis de les lancer toutes à la suite en les répartissant sur mes différents processeurs graphiques automatiquement.
Ce projet a été amélioré légèrement au fur et à mesure du projet afin de respecter mes besoins. J'ai posté le code réalisé sur Github à l'adresse suivante : https://github.com/ScottishCyclops/DistributedBlend
Grâce à ces scripts, j'ai pu réaliser les rendus durant les jours d'école sans avoir à m'en soucier. Je lançais le script le matin, et lorsque je revenais le soir, tout était terminé, ou était mis en pause pour le lendemain.
J'ai réalisé la première scène d'animation le 16 février. Mon rythme de travail n'était pas très rapide, au début. J'avais estimé que je devais réaliser 5 secondes d'animation par jour pour rester dans mon planning.
5 secondes, c'est beaucoup en terme de film d'animation. Heureusement, les premières scènes n'étaient pas les plus complexes à animer, et j'ai facilement tenu ce compte durant la semaine blanche.
Au delà, mon rythme n'a cessé d’accélérer, passant de 2 scènes par jours à 9 scènes au maximum, durant les week-end.
J'ai ainsi terminé l'animation dans les temps le 18 mars 2017, avec même un jour d'avance. Mon frère Clark s'est sympathiquement proposé pour réaliser les quelques miniatures "clichées" de vidéos visibles au début du film, en se basant sur des images dans le domaine libre. Je le remercie pour cela !
En parallèle, j'avais commencé à effectuer les rendus durant la journée, ayant estimé que dans le pire des cas, il me faudrait 200 heures pour tout exporter sous forme d'images. Cela représente 9 jours non-stop !
Heureusement, certaines scènes, comme celles du cuisiner, ne prennent pas autant de temps à rendre (1-2 minutes/image) que d'autres, comme celles incluant des flammes (15-30 minutes/image).
Certaines scènes nécessitaient également 2 fois plus de temps de rendu, car il fallait tout d'abord rendre la cuisine du chef, puis l'intégrer à l’écran du téléphone d'une autre scène et rendre celle-ci.
J'ai donc terminé les rendus le 25 mars, comme annoncé au planning. Il me restait dès à présent 6 jours pour assembler, améliorer et finaliser mon projet.
J'avais commencé un pseudo-montage en parallèle, afin de mettre les scènes à la suite et d'ajouter une musique provisoire pour tester le résultat, et je me suis basé sur cela afin de réaliser le montage.
J'ai commencé par trouver la musique la plus adéquate. J'ai décidé de partir pour un style "film muet", et heureusement pour moi, Kevin Macleod, un compositeur réalisant des musiques sous licence CC BY possède une playlist entière de musiques typiques de films muets.
En me basant sur ces musiques, j'ai découpé certains passages et les ai collés à d'autres afin de réaliser la musique que vous entendez durant le film.
Je suis content du résultat des transitions de musiques, qui sont pratiquement invisibles à l'oreille. Vous ne vous douteriez même pas qu'elles existent. Je vous invite à visioner l'image annexe montrant la time-line de l'éditeur afin de voir les différentes coupures musicales.
J'ai montré ce film à différents collègues afin de recueillir des critiques, et j'ai également décidé de demander son avis à l'un de mes professeurs, passionné par la photo et la vidéo.
J'ai pu prendre en compte les avis de ces personnes afin d'améliorer le film, et je les remercie pour le temps qu'ils ont consacré à mon film.
J'ai rempli la première partie des informations bugnplay le 27 mars, et je termine d'écrire ce paragraphe le 30 mars.
Au total, j'ai passé 166 heures, depuis que je les compte, à modéliser, texturer, animer, coder et monter ce film.
Le rendu, lui, a pris environ 150 heures.
Vous trouverez quelques statistiques intéressantes au fond de mon journal de travail en annexe, que je me suis amusé à calculer.
Merci d'avoir lu !