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Court-métrage L'Américain et l'Indien
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Dernière version de l'histoire qui m'a servi à la réalisation.
Document retraçant toutes les étapes de la création de ce court-métrage: de l'histoire jusqu'à la musique.
Vidéo présentant la création du court-métrage.
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Cette histoire raconte l'odyssée de deux amis, de leur début jusqu'à leur fin. Une histoire faisant réfléchir sur les conséquences des guerres.
Team:
Julien Beaud (PL), 2502 Bienne (BE)
Emile Vianney-Liaud, 2534 Orvin (BE)
Laetitia Peng, 2538 Romont (BE)
Fabrice Beaud, 2502 Bienne (BE)
Typ:
Freizeitprojekt
Kategorie:
Audio/Video
Alterskategorie:
Seniors (17- bis 20-Jährige)
Awards:
Frame eleven animation Award
Ausführliche Projektbeschreibung
Résumé:
L'Américain et l'Indien est un court-métrage de 3 minutes présentant l'odyssée de deux amis d'enfance: de leur rencontre jusqu'à leur mort.
Deux enfants de communautés différentes -un Indien et un Américain- se rencontrent et une grande amitié se créer. Mais en grandissant, ces deux amis découvrent la vérité du monde qui les entoure; les guerres entre communautés indiennes et étasunienne. Malheureusement cette guerre les séparera et laissera place à la haine et à la folie. Ils se retrouveront sur le champ de bataille, se remémoreront leur enfance avant de mourir tué.
Analyse et intentions:
Mon intention de base était évidemment de dire que la guerre c'est mal...
Mais derrière ça, il y a aussi une volonté de dénoncer le racisme et l'intolérance profonde de cette période: les nouvelles colonies Américaines ont dévasté et massacré par millier (voir million) les Indiens. Plusieurs génocides étaient commis par les Américains, détruisant des familles et des villages entièrement.
Malgré les traîtés signés entre les deux communautés, les Américains continuaient à détruire et à chasser les indiens qui durent ainsi se réfugier dans des réserves.
Et cette guerre fut à son paroxysme principalement vers sa fin au milieu du 19ème siècle. Les massacres étaient tellement grands qu'ils étaient qualifiés de génocides! Certains appellent le American Holocaust!
Les indiens survivants subirent une forte américanisation, ce qui provoqua la disparition progressive de toutes tribues indiennes.
Mon histoire se passe donc à cette période la plus forte où d'importants massacres des deux côtés (Indiens et Américains) eurent lieu.
D'un point de vue plus personnel, je trouvais intéressant le thème de la destruction d'une amitié à cause de la guerre ainsi que la folie grandissante dans ce milieu.
Informationen zu den verwendeten Technologien:
Je vous propose de lire mon document qui explique toutes les étapes de la création de L'Américain et l'Indien.
Pour réaliser ce film, on a débuté par créer un prémontage. On a tourné les scènes avec des acteurs afin d'avoir des références pour l'animation.
- Il y a eu plus de 4 heures de rush pour le tournage: chaques plans devaient être en moyenne tournés deux fois. Jusqu'à arriver à un résultat convainquant, La scène finale a été tournée 13 fois.
- Pour économise le nombre de dessin, un prémontage a d'abord été réalisé afin de pouvoir directemennnt savoir quoi dessiner ett surtout pour n'avoir aucune scène coupée (le temps dû à leur création aurait été perdu).
- Une fois toutes les scènes assemblées, le premier montage faisait 10 minutes et j'ai dû remonter de nombreuses fois pour arriver à 180 secondes et en gardant l'histoire de base.
Grâce à ce prémontage, j'ai pu très tôt créer une musique qui s'hamorniait avec les scènes et les moments clés du court-métrage.
Suite à cela,on a pu commencer l'animation.Une bonne partie provient de dessin au papier ainsi qu'à la peinture:
- Pour les décors, Laetitia en a dessiné 26. Elle travaillait avec de la peinture chimique dangereuse pendant environ 5 heures pour chaque paysage.
- Pour l'animation, la fréquence de 12 images par seconde a été choisie afin de réduire de moitié le temps. Malgré cela, il fallait tout de même animer 1300 images!
- Pour économiser des feuilles transparentes, elles étaient réutilisées plusieeurs fois. C'est pour cela que sur certaines feuilles, plusieurs personnages animés apparaissent.
- Pour l'animation, plusieurs techniques ont été utilisées: l'animation à la main, principalement de l'animation par ordinateur et quelques avec de l'animation par images clées.
Ensuite, les dessins scannés ont été entrés dans un logiciel de coloriage .
- Le mise en couleurs des personnages fut la partie la plus longue. On travaillait par zones: par exemple les chaussures étaient d'abord coloriées, puis la tête et les mains, la chemise,...
- Un personnage sur un plan pouvait prendre facilement un temps énorme pour être colorié. Des fois, le temps devenait interminable avec des plans de 200 images!
Et tout cela pesait très lourd. Une image scannée en 20 mégapixels au format TIFF prenait 15 Mo environ.
La dernière partie avant le montage était le compositing (la création finale des plans avec le mélange entre personnages et décors).
- Plusieurs plans furent très compliqués à être composés. Par exemple, le premier plan avec une création d'un décor en 3D afin de pouvoir faire un mouvement complexe de la caméra.
- Certains plans prenaient 20 à 30 minutes pour être "constuits" et d'autres plusieurs heures voir plusieurs jours.
Nous remarquons une baisse de qualité à force de progresser dans le court-métrage. Tous les plans ont été fait dans l'ordre chronologique et donc les premiers eurent beaucoup de temps à disposition pour être fait mais les derniers, étant trop proche de la date de rendue, ont été composés rapidemment. Les derniers plans sont ainsi très brouillons.
La dernière partie fut donc le montage. Cela a été très rapide; il suffisait d'assembler tous les rendus avec la musique pour arriver à 3 minutes. Cette dernière phase a été très rapide grâce au prémontage.
- Le court-métrage a été créé en 2k et en non-compressé. Le rendu final pesait 15 GO.
Informationen zur Organisation der Teamarbeit
Pour mes précédants films, je (Julien) m'étais toujours occupé entièrement de toute la partie scénario-animation-graphisme-musique-montage. Emile ainsi que d'autres n'étaient "simplement" que des acteurs qui prétaient leur voix.
Mais pour L'Américain et l'Indien, ce fut différent: le travail sur ce dessin-animé a été largement supérieur que du "simple" stop motion avec des Legos.
Ainsi au départ, j'étais censé m'occuper de l'animation-coloriage-compositing-montage et Emile était simplement un acteur. Mais le travail fut beaucoup plus grand de ce qu'on avait imaginé.
Heureusement que Laetitia Peng nous a réjoint en janvier 2015 pour s'occuper des décors sinon Emile et moi aurions craqué pour surmenage.
Plus on était proche de la date, plus j'étais obligé de partager mon travail avec Emile et Laetitia. Ils ont dû se former sur Photoshop en moins d'un jour.
Mais certaines parties étaient trop complexes pour être partagées et j'ai donc dû m'occuper entièrement du compositing sur Adobe After Effects.
La musique a aussi été créée avec l'aide de mon professeur de musique Beat Wenger.
Si je devais résumer par point toutes les tâches sur lesquelles chacun a travaillé:
-
Julien: l'histoire, le scénario, l'acteur, l'animation (main et digitale), le coloriage, le découpage, le compositing, le montage, la musique (avec Beat Wenge)
-
Emile: l'acteur, le coloriage, le découpage
-
Laetitia: les décors, le coloriage, le découpage
- Fabrice: l'acteur
En terme d'heures, Julien a travaillé environ 400 heures, Emile 100 heures, Laetitia 100 heures et Fabrice 4 heures.
Informationen zu den verwendeten Grafiken, Fotos, Sounds, Videos etc.
Dans ce projet, tout a été entièrement créé pour le projet:
- tous les dessins ont été crées par moi (Julien) et Laetitia.
- toutes les musiques ont été entièrement composées par Beat Wenger (mon professeur de musique) et moi.
- aucun élément provient de l'extérieur (internet, films,...)
Pour mon court-métrage, il n'y a donc aucun droit d'auteur utilisé.
Pour les deux pages de la bande-dessinée de Jojo, le serment d'amitié ainsi que les inspirations dans la vidéo, la loi Suisse stipule que j'ai le droit de les utiliser en citation visuelle seulement si je site les ayant droit.
Je vous invite à aller sur ce lien pour trouver mon court-métrage de meilleur qualité.
Et de même pour le making of (avec une musique non retirée pour droit d'auteur).
Jojo-le serment d'amitié - Dupuis
Pocahontas - Walt Disney Pictures
Les Tuniques bleues - Dupuis
Lucky luke - Dupuis
Sprit - Dreamwoks SLG
Tagebuch der Projektarbeit
Après la journée du Bugnplay en juin 2014, j'ai commencé par faire une longue recherche sur une histoire. Je ne voulais plus faire une histoire comme On a marché sur la Lune ou L'île au trésor. Aussi, le Stop Motion est une technique que j'avais énormément étudiée et donc je voulais passer à autre chose.
Juillet à septembre 2014:
j'ai mis sur écrit une multitude d'idées que j'avais imaginées. C'est en regardant Dances with wolves que j'ai eu l'idée de faire un court-métrage sur les indiens.
Après inspirations sur d'autres oeuvres (notamment Jojo-le serment d'amitié), mon idée était complète. J'avais plusieurs possibilitées sur le déroulement de l'histoire: par exemple, je comptais faire une fin différente où Bill ne meurt pas.
Pour montrer mon idée à Emile, j'ai noté sur un brouillon toute l'histoire en quelques points.
Octobre 2014:
j'ai entièrement rédigé l'histoire finale (disponible en lien) pendant deux semaines. J'ai fait lire le résultat à beaucoup de personne et elles ont plus corrigé l'orthographe qu'autre chose...
Vers fin octobre a eu lieu le tournage des rushs pour le rotoscoping. On a filmé sur deux semaines toutes les scènes avec Emile et mon petit frère.
Novembre 2014:
Le tout premier montage des rushs faisait 10 minutes, ce qui était largement supérieur aux 180 secondes accordées par le Bugnplay. Alors s'en est suivi une longue étape de raccourcissement de toutes les scènes afin d'arriver à 3 minutes. Énormément de points clés de l'histoire furent supprimés et j'ai donc décidé de recentrer le tout sur le l'amitié et le drame.
Le 8 novembre, le prémontage finale fut mis en privé sur internet afin de pouvoir le montrer à Emile. Je l'ai aussi montré à Laetitia par pur hasard et elle fut enthousiaste à participer au projet.
Milieu novembre à fin décembre:
À partir de l'approbation du prémontage, une très longue recherche eu lieu sur le graphisme et l'animation. Comme nous partions de rien, je dus tout apprendre sur le dessin, sur photoshop et sur la colorisation des animations.
Jusqu'à trouver une technique qui me convenait, 1 mois et demi avait passé et nous étions très en retard! J'ai animé le premier plan le 24 décembre 2014 alors que j'avais prévu de commencer au milieu de novembre!
Aussi l'animation des plans était trop longue et chaque plan me prenait deux jours pour être animé.
Janvier 2015:
On était seulement en janvier et j'étais déjà surmené. Je dormais une heure par jour et mon épuisement progressait. Toutes mes vacances avait été que surmenage et fatigue.
Heureusement que Laetitia nous a rejoint le 5 janvier 2015 pour s'occuper des décors! Malgré ça, l'animation était quand même trop longue et j'ai dû chercher une solution de secours beaucoup plus rapide.
Je mis au point l'animation numérique. Les premiers résultats furent énomément décevants mais je n'avais pas le choix et je devais utiliser cette technique.
Le temps d'animation a été accéléré au moins 100 fois! Avant je prenais 30 heures pour un plan en animation manuelle et avec l'ordinateur plus que 18 minutes!
Les premiers décors que Laetitia m'a donné furent géniaux. Elle me les apportait au gymnase et à chaque fois j'étais bouche bée! Cela m'a directement redonné de la motivation. Elle a vraiment un talent énorme!
Février 2015:
Au début de février 2015, tous les décors ont été terminés et toute l'animation avait été calculée.
Mais la partie la plus longue venait de commencer: le coloriage. Jamais je n'aurais pensé que le colorisation aurait prit autant de temps!
J'avais plus de 1300 dessins que je devais colorier en séléctionnant image par image chaque partie des personnages. Chaque plan me prenait environ 5 heures de coloriage et j'en avais 49 à finir avant mars. L'épuisement fut énorme (surtout en période d'examens) et sur une semaine, je faisais en moyenne 3 nuit blanches.
Je fus obligé de partager une partie de mon travail entre Emile et Laetitia. Ils durent apprendre le coloriage numérique en 1 jour. Emile s'occupait des personnages avec moi et Laetitia travaillait sur les chevaux.
En fin du moin de février, je reçu les coloriages des chevaux et à cause d'une erreur d'apprentissage, ils étaient complètement raté. J'avais perdu 50 heures de travail.
Mais grâce au soutien d'Emile et de Laetitia, j'ai réussi à ne pas craquer. Parfois, on travaillait ensemble sur le coloriage pendant plusieurs nuits blanches.
Cela arrivait que je m'endormais pendant les cours à l'école...
Mars 2015:
J'avais prévu de terminer la colorisation des dessins en fin février mais en début mars, je n'étais même pas arrivé au milieu. La dead line approchait rapidemment et nous ne voyions plus la fin du travail.
Laetitia a dû retravaillé sur les chevaux et moi je continuais à colorier. Emile n'avait plus de temps car il avait les examens semestriels.
Le coloriage fut terminé le 18 mars 2015! Il me restait deux semaines pour faire le compositing (généralement je le fais sur 2 mois). Ainsi a commencé la partie finale de la création du court-métrage.
Les premiers plans terminés prirent environ 1 jour pour être "composés". Plus on s'approchait de la dead line, plus j'accélérais le compositing et plus les plans furent moins aboutis.
Le 31 mars, seulement une vingtaine de plans (la moitié) étaient finis et prêts pour le montage.
Avril 2015:
À cause de mon très grand retard, je demandai au Bungplay un délai supplémentaire et ils me l'accordèrent. Il me restait environ une semaine pour terminer le compositing et le montage d'une vingtaine de plans.
J'avais repris espoir de pouvoir de terminer le court-métrage pendant les vacances mais un autre problème vint: je pertais en Amérique...
Une fois là-bas, travailler était devenu énormément compliqué à cause du décallage horaire. Je dus prendre des restrictions et me suis privé de beaucoup d'activités (parc d'attraction,...).
Le 6 avril, il ne me restait plus que 10 plans. Pour accomplir cette dernière ligne droite avant la fin, j'ai commencé à travailler nuit et jour sans arrêt. J'ai travaillé pendant 70 heures sans dormir!
Les derniers plans de la bataille furent extrèmement compliqués et, à cause du manque de temps énorme, le résultat est énormément brouillon.
Mon court-métrage a été finis le mercredi 8 avril 2015 mais j'étais déjà hors délai supplémentaire et n'ai donc pas pu participer au Bungplay 2015!
Suite à cela, le Bugnplay m'a proposé de remettre ce court-métrage en concours pour cette année.
J'ai choisis de ne pas améliorer ce film car le temps aurait été énorme et aussi je souhaite le garder à l'état actuel afin de garder en mémoire le travail acharné pour sa conception.